12 idées de livres pour t'aider à décrocher de ta fin de session
Le lundi 25 avril 2016 - Publié sur Narcity - Par Marilou GB
Plusieurs d’entre vous sont dans les derniers instants de leur session, si ce n’est pas déjà terminé. Je sais, je connais ce moment de l’année où tu es simplement épuisé mentalement (et physiquement, puisque tu as coupé sur tes heures de sommeil pour pouvoir rattraper ton retard d’étude).
Le temps de repos entre deux sessions est amplement mérité, ça c’est certain. Faut savoir décrocher de ses obligations/responsabilités une fois de temps en temps et pour ça, il y a trois recettes infaillibles selon moi. Un road trip entre amis, un spectacle ou lire un livre! Dans les trois situations, je perds la notion du temps et je prends surtout ce temps pour moi et seulement moi.
Voici donc des idées de lecture d’auteurs québécois qui vous feront décrocher de votre stress d’étude et de tous vos autres problèmes. Bon repos, là!
Lèche-Vitrines | Sara-Maude Beauchesne
Suite du premier roman Coeur de slush, Lèche-vitrine raconte l’histoire de « Billie [qui] a déménagé à Montréal avec sa grande sœur Annette et sa mère, qui revient tout juste d’un trop long voyage. Pour ses dix-huit ans, elle veut se remettre de son premier amour et faire un peu de lèche-vitrines. Mais comment oublier Pierre et ses yeux bleu fond-de-piscine-creusée? »
Une lecture qui fait du bien au coeur et qui se lit très aisément. C’est un livre qu’on a envie de toujours apporter avec soi pour le lire n’importe où, n’importe quand.
Pas besoin d’être une grande voyage dans l’âme, pour lire ce livre. On a qu’à rêver de voyage, de liberté, de nouveauté, pour que ce livre s’adresse à nous. Ça aborde le sujet que « Le voyage est à la portée de toutes, peu importe votre âge ou le solde de votre compte en banque. À travers ce guide pas comme les autres, les deux auteures s’adressent à TOUTES les voyageuses, à chacune son style et sa destination idéale ! Au menu : conseils et astuces, bons plans, témoignages d’aventurières et de blogueuses globe-trotteuses. Et surtout, une bonne dose d’humour voire d’autodérision. Osez enfin prendre votre baluchon et que le rêve devienne votre réalité ! »
Le petit guide de la beauté | Cynthia Dulude
La YouTubeuse québécoise suivie par des centaines de milliers de personnes a lancé tout récemment son premier livre et c’est le parfait petit guide pour toutes celles qui n’ont pas réponse à tout, côté maquillage. Soyons honnêtes, peu d’entre nous avons réponse à tout. Il se lit bien et est certainement une bonne référence, non seulement côté maquillage, mais soin de la peau, conseils et mythes beauté, etc. Pour un beau vent de changements cet été!
Le passager | Patrick Senécal
Nul besoin de présenter Patrick Senécal, de nos jours. Il a présenté un après l’autre des romans de qualité et Le passager est certainement un de ceux qui peut nous faire décrocher, sans être trop intense. « Étienne Séguin n’a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d’accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu’à cela ne tienne, il fera l’aller-retour par l’autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d’une heure, cela lui permettra d’écouter la radio et, surtout, d’oublier sa récente séparation!
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l’a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d’amnésie et n’a aucun souvenir de ses jeunes années. C’est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu’il a pris l’habitude d’embarquer ? Et qu’ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ? »
La déesse des mouches à feu | Geneviève Pettersen
Un roman qui nous rappelle notre adolescence, pour le meilleur et pour le pire. Cette période qu’on se met au défi et qu’on apprend parfois à la dure la personne qui on est. La déesse des mouches à feu, c’est « Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace.
Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant. »
Les maisons | Fanny Britt
Un livre à lire au plus vite et à passer à ses proches pour qu’un maximum de gens le lit à leur tour. Les maisons, c’est tout simplement « Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri.
Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?»
La revanche des moches | Léa Clermont-Dion
Un livre qui fait à la fois du bien, qui donne espoir et fait rire un peu. Ce n’est pas une enquête qui a été fait ici, bien plus des réflexions et débats personnels sur l’importance de la beauté. Il s’agit, plus précisément, de « L’industrie de la beauté est multiforme, tentaculaire et extrêmement lucrative. Elle est aussi sans pitié. Jusqu’où accepterons-nous d’aller pour nous conformer aux standards esthétiques — par définition inatteignables — qu’elle prétend nous imposer?
Car, face à cette industrie insatiable, ne sommes-nous pas toutes et tous terriblement moches?»
Amanita Virosa | Alexandre Soublière
On aime ce roman parce que ça reflète tout ce qu’il y a de plus actuel, en matière de relation avec l’image corporelle et de consommation via Internet. Plus précisément, c’est «HYAENA. C’est le nom que Winchester Olivier et Samuel Colt ont donné à leur entreprise, qui fonctionne en marge de la société. Leur spécialité : vendre les images, photos, vidéos des personnes qui font fantasmer leurs clients. Pour arriver à leurs fins, ils sont prêts à tout. La loi de la jungle. À l’âge d’Internet, l’image n’est-elle pas – impérissable, éternelle – plus précieuse encore que les corps ?
Tout à la fois roman d’anticipation, roman d’action, roman d’amour, Amanita virosa est une œuvre riche et ambitieuse»
La bête à sa mère | David Goudreault
Pour ceux et celles qui sont écoeurés des romans trop légers ou trop complexes, La bête à sa mère est le parfait entre deux. C’est en lisant entre les lignes qu’on sait réellement apprécier ce livre.L’auteur commente son livre en disant « Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics. »
Le drame familial d’un homme seul. Et des chats qui croisent sa route.»
Des papillons pis de la gravité | Alexandra Larochelle
Une lecture qui fait sourire autant par son style d’écriture que par son contenu. Définitivement un bon choix en début de congé, comme ça! Ce livre raconte que «Y en aura pas de facile. J’ai appris ça en même temps que le fait que je m’appelle Frédégonde Hautcœur, pis je t’avertis, ma vie amoureuse est autant de la marde que mon nom. T’as peut-être envie de te faire raconter une histoire pleine de ralentis cinématographiques et de frenchs sous les feux d’artifice, mais c’est pas du tout ce que j’ai à offrir. N’empêche, si t’es game de déboucher une bouteille de vino ou trois et de m’écouter chialer pour les prochaines heures, ça se peut qu’on s’entende ben. Fait que amène-toi, ma chum, parce que, à défaut de savoir c’est quoi de l’eau de rose, j’ai un roman à l’eau de cactus pour toi. »
La théorie du drap contour | Valérie Chevalier
Le printemps, c’est fait pour tomber en amour. Définitivement quelque chose que le personnage principal de ce roman est bonne à faire. En effet, c’est l’histoire de Florence qui, « Bien malgré elle, est une amoureuse en série. Romantique et fleur bleue, elle croyait dur comme fer que son premier amour durerait toujours. Mais la vie s’est vite chargée de lui prouver que la réalité n’est pas comme dans les films, et que son destin serait différent de celui des membres de sa famille, dont les couples perdurent, pour le meilleur et pour le pire.
Une série de sketchs tragi-comiques pour rêver à l’amour ou se remettre de ses peines. Ne vous en faites pas, ceci est un livre, et les histoires, ça finit souvent bien. »
Ce qui se passe à Cuba reste à Cuba! | Amélie Dubois
Les chanceuses parmi nous ont ces amies avec qui c’est simplement impossible d’être raisonnable. Ça a certainement ses avantages et parfois ses aventures périlleuses. C’est en plein ce qu’Amélie Dubois nous raconte. « Ayant remporté un prix de façon pour le moins discutable, les trois jeunes femmes qui ont vécu ensemble des séjours à oublier au Mexique puis à Québec s’envolent à présent vers Varadero pour y célébrer le Nouvel An. Bien décidées à ne pas reproduire les erreurs du passé, les membres de notre trio infernal se promettent d’adopter un comportement exemplaire à tous les niveaux… Le voyage, qui durera un peu plus de temps que prévu, sera une fois encore à des années-lumière de ce qu’elles avaient en tête… »
Travaux manuels | Sous la direction de Stéphane Dompierre
Ce recueil de nouvelles érotiques nous fait définitivement oublier tous les problèmes de notre quotidien et nous amène dans un nouvel endroit qu’on n’a pas envie de quitter de si tôt. Très loin des romans arlequins, chaque auteur a été choisi par Stéphane Dompierre pour avoir un résultat surprenant et de qualité. Un livre qui donne le goût de lire d’avantage. Voici d’ailleurs ceux qui ont fait de ce recueil ce qu’il est : Mélikah Abdelmoumen, Caroline Allard, Ryad Assani-Razak, Sarah-Maude Beauchesne, Stéphanie Boulay, Simon Boulerice, Stéphane Dompierre, Mylène Fortin, Michel-Olivier Gasse, Dany Leclair, Mathieu Handfield, Geneviève Jannelle, Isabelle Laflèche, Sara Lazzaroni, Maxime Olivier Moutier et Alexandre Soublière.
Aimez-vous cette nouvelle?
Retour à la liste des nouvelles